mardi 27 juin 2017

La Table d'Elise, Noirmoutier-en-l'île




Seconde visite à « La Table d’Elise »et cette fois-ci dans la bonne séquence. Second restaurant de « La Marine » mais dans un genre complètement différent dans le style, la décoration et la cuisine. Ma première visite il y a trois années de cela s’était avérée très concluante même si nous nous étions rendus après notre repas « du voisin ». Comme je l’avait déjà signalé, la cuisine est commune aux deux établissements et le dénominateur commun, c’est un peu la patte d’Alexandre et la qualité du produit. Cependant ne pensez surtout pas que d’aller à la « La Table d’Elise » est une manière de « manger la cuisine de La Marine » à moindre frais, ou de penser que cela ne sert à rien d’y manger si vous allez à « La Marine ». Deux salles, deux concepts, mais une constance au niveau des produits et de la qualité de l’assiette.



Une taverne donc avec son décor marin, un peu pub, un peu d’une autre époque. Pas vraiment de trace d’une quelconque innovation et c’est tant mieux. A noter que cette fois-ci la salle est quasiment pleine et il y a fort à parier que la visibilité d’Alexandre ayant fantastiquement grimpé ces dernières années, cela joue évidement en sa faveur. Un public de vacanciers, pas mal de touristes étrangers, ce qui est presque une nouveauté.





En fond de salle donc, le passage à la cuisine principale qui sert les deux établissements. A relever que Céline, la femme du chef viendra saluer très aimablement chaque table au milieu du repas.


Je n’avais pas vraiment remarqué la première fois mais il existe tout au fond un très agréable patio pour celles et ceux qui apprécient de manger à l’extérieur. Un coin avec quelques plantes grimpantes, un coin probablement un peu plus intime.


Un menu qui dans sa totalité avec entrée, plat et dessert es tarifé à 32 euros. Impossible de trouver un meilleur rapport qualité-prix sur l’ensemble de l’île. Et comme je le disais, des plats qui changent chaque jour avec des produits de première fraîcheur, des assiettes toujours au choix.

Pour commencer un très frais velouté d’asperges et œuf parfait. Asperges ici vertes, une crème très onctueuse, l’œuf en dessous, « parfait » ou « Basse température » ou encore « à 64° ». Sur le dessus quelques herbes fraîches. Une assiette légère et idéale pour un début de repas.


Je choisirai une assiette plus classique, le foie gras de canard et son chutney de pomme. Majoration de quelques euros mais complètement justifié. Impeccable, cuisson parfaite, assaisonnement précis. Le chutney amène sa touche aigre-douce, ici aussi quelques herbes printanières sur le dessus.



Le pain évidement commun entre les deux établissements est un délice.


Pour les plats principaux, une assiette absolument divine avec le cabillaud, carottes confites et en pulpe, sauce au citron et gingembre. Assiette qui vraiment frise le macaron, un poisson d’une incomparable fraîcheur, une cuisson à la seconde et surtout cet accompagnement qui sublime le poisson avec ce goût un pu caramélisé, ces saveurs légèrement acidulées et cette touche de gingembre pour donner encore plus de peps à l’assiette.


Autre poisson avec le thon blanc de ligne, courgettes grillées et en pulpe, sauce à l’ail noir. Pas aussi intéressant que l’autre assiette et un peu trop de cuisson sur le thon.



Mais le magicien Alexandre n’hésitera pas à me proposer une seconde magnifique assiette avec un thon cuit à la perfection et cette fois-ci avec une sauce à base d’agrumes et un accompagnement de mousse de laitues.


Passage au dessert avec les fraises, crémeux à la vanille, biscuit praliné rose, sorbet à la figue. C’est aérien, parfumé, avec un joli jeu de textures et une glace très fine en bouche qui se marie parfaitement avec la fraise.


Pas souvent convaincu par les dessert au chocolat mais là un tour de force avec la tarte au chocolat, sorbet framboise, caramel de réglisse. Légère, onctueuse, pas très sucrée, un excellent goût de chocolat noir qui contentera les amateurs de desserts aux saveurs profondes.


Une bouteille de vin banc pendant ce repas avec un Mâcon-Solutré-Pouilly du domaine Romanin en 2015. Un flacon qui dévoile de subtils arômes de fleurs blanches et d'agrume. Un bel équilibre entre acidité et puissance aromatique.


Un repas qui laisse pensif lorsque l’on en connaît le prix, une cuisine que certains qualifieraient de bistronomique même si le terme n’est plus vraiment à la mode, une ambiance familiale et décontractée, des assiettes gourmandes à ne pas manquer lors de votre visite dans l’île.

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