mardi 5 juillet 2016

Sur la Place, Aoste




Cela faisait de nombreuses années que je ne m’étais pas arrêté à Aoste et comme étant sur le retour de Turin, je me suis dit qu’il serait agréable de faire un dernier repas avant de passer la frontière. Toujours aussi belle cette petite ville en son centre offre une zone piétonne et quelques tables plus ou moins classiques. J’avais donc envie d’aller chez « Sur la Place », une table qui donne effectivement sur une petite place face à une église et son parking.


La particularité de ce lieu étant que les produits sont sélectionnés avec méticulosité et que la cuisine est valdotaine mais modernisée. Le menu du jour étant affiché à l’extérieur sur une ardoise.


Mais c’est plutôt l’intérieur qui m’a plu avec ce côté un peu rétro-brocante ; une salle en longueur avec un passe plat car la cuisine se trouve au premier. Anciennes affiches de cinéma, panneaux publicitaires d’une autre époque et bibelots variés.




Le coin à manger est vraiment convivial avec une série d’anciennes photos noir et blanc ou de chérubins, des étagères de livres et des tables bistrotières. On s’y sent tout de suite à l’aise avec de plus un fond de musique fort agréable un peu années 70.



La carte est vraiment splendide avec plats à l’apparence simple et influence du terroir.

Cela sera de la langue à la sauce verte. Langue de veau finement tranchée avec une délicieuse sauce à base d’herbes bien odoriférantes. Si l’on se demande où l’on peut trouver ce type de charcuterie, eh bien je serais bien embêté pour dire où ! La langue n’est pas du tout quelque chose d’horrible comme pense certaines générations mais délicieuse comme ici. Avec cette sauce, cela fait une excellente entrée.


Pour moi, les hors-d ’œuvres piémontais avec des poivrons grillés dans une sauce bagna cauda, un fromage blanc piémontais de lait de vache accompagné d’une confiture douce et pimentée et de la langue à la sauce verte.


Le fromage est un grand classique, onctueux et parfaitement relevé ce cette sauce aux herbes.


La sauce bagna cauda est d’origine piémontaise, signifie sauce chaude à base d’anchois, pain, ail, lait et huile d’olive. Délicieuse sur ces lamelles de poivrons rouges.


En plat principal, un plat plutôt hivernal avec des pâtes et haricots cuits longtemps aux orties. Une soupe de haricots et pâtes qui traverse toute l'Italie en mille variantes (et types de haricots), ici avecdes orties.


Je prendrai des Spaghettis Benedetto Cavalieri aux tomates demi-sèches, poutargue et citron. En réalité, il d’agit de pâtes de blé dur que la famille Cavalieri continue à perpétuer depuis 1918 et cinq générations dans leur fabrique artisanale dans les Pouilles, non loin de Lecce.
Elles sont considérées comme les meilleures du monde ! Les tomates cerises sont passée au four afin de les caraméliser et enlever un peu de leur eau. C’est très simple mais elles sont cuites a la seconde, parfumée avec les œufs de poisson, le goût sucré des tomates et du zeste de citron. Un excellent plat de pâtes.


En vin unique, une Petite Arvine de la vallée d’Aoste de la maison agricole D&D plutôt très agréable et pas aussi concentrée que celles du Valais, ce qui accompagna parfaitement ce repas.


Un très sympathique bistrot avec une cuisine et des produits de qualité, une jolie adresse à Aoste à découvrir.

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