samedi 5 mai 2012

Bijan, Kuala Lumpur


Hop, sauté de l’avion, et qu’une envie pour le soir, celle de faire un premier repas malaisien. A vrais dire je ne sais pas vraiment si l’on peut réellement se référer a une cuisine malaisienne à proprement parler, car nous sommes plus la au carrefour de diverses influences comme la Thaïlande et l’Indonésie, mais aussi de l’inde et de la Chine ! De manière générale on se réfère plus à du « street food » en Malaisie (d’ailleurs comme en Thaïlande) et le nombre de grandes tables ne sont pas légions en tout cas a KL. On pourrait même oser dire que le niveau de sophistication des mets n’atteindra jamais celui des meilleures tables de Thaïlande. Les langues malaises et indonésiennes étant proches, les habitués de la seconde cuisine ne seront pas dépaysés ; satays et nasi goreng en étant de bons exemples.

Tout près de grandes deux tours jumelles Petronas, se trouve la majorité des hôtels internationaux de grand luxe mais aussi quelques quartiers animés où l’on peu trouver son bonheur gustatif. Des restaurants branchés, des boites, des terrasses, et de nombreux expats qui viennent passer leurs soirées entre Corona aux divers bars et mojitos de tout genre dans les endroits lounge. Parmi ces établissements, un peu a l’écart à vrais dire, ce qui n’est pas plus mal mais demandera un peu de recherche, le célèbre Bijan, un des rares endroits où l’on peut dans une ambiance presque chic déguster une bonne cuisine malaise.


Une salle composée de deux parties, la première « plus au frais » et la seconde sous une terrasse couverte. Des lumières fortement tamisées dans les tons orange, brun et rouge donnent à l’ensemble une impression de grande convivialité. Le jeune personnel est vêtu des habits traditionnels, le sarong. Mais attention, nous ne sommes pas dans un établissement pour touristes mais simplement un réel signe de respect de leur culture.




Une belle carte, bien riches en plats Malaisiens avec les descriptions nécessaires. Face au vaste choix d’entrées, je me suis facilité la vie en prenant l’Aneka Pembuka Selera, une sélection d‘entrées ;


des crevettes entourées de légumes dans une pâte à frire servies avec une sauce pimentée Bijan, un rouleau de printemps aux légumes très croustillant,


une aile de poulet frite et une tranche de rouleau de riz gluant au curcuma sur lequel était saupoudré du poisson émietté sec et de la noix de coco. Tout est très bon mais sans être réellement exceptionnel.




En plats principaux, des tranches de filet de bœuf grillés servis avec une sauce au tamarin épicé et un sambal balacan. Il faut faire une petite parenthèse ici pour quand même reconnaître que l’une des grandes qualités des cuisines Malaisienne et Indonésienne, sont les innombrables recettes de sambal qui existent et probablement supérieurs aux sauces d’accompagnement thaïlandaises. Un sambal est une sauce pimentée qui peut associer une palette d’ingrédients les plus divers. Ici un goût prononcé de pâte de crevette très odoriférante.


Autre met, du poulet bio dans une sauce épicée au curcuma, citron kéfir et lait de coco, Vraiment une réussite que cette sauce car malgré le coté assez je dirais connu de ces saveurs, la sauce était d’une consistance parfaite sans bulles de gras apparent comme c’est souvent le cas et bien goûteuse.


Comme accompagnement, le fameux nasi lemak, un riz cuit dans le lait de coco servi avec des anchois séchés frits mélangés avec des cacahuètes broyées et un autre sambal, celui-ci plus doux à base d’oignons caramélisés.


Une très bonne et authentique table Malaisienne qui ne me laissera pas un souvenir impérissable mais tout à fait recommandable dans le quartier moderne de Kuala Lumpur.

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